Le Parti progressiste unifié (PPU), une petite formation de gauche empêtrée dans un scandale de fraude électorale qui remonte aux législatives du 11 avril, tente de sortir de la crise.

Rappelons que, depuis vendredi dernier, le numéro 1 sur la liste proportionnelle ainsi que plusieurs autres personnes de la même liste ont présenté leur démission.

Selon Rhyu Si-min, un des quatres co-dirigeants du PPU, l’origine de cette crise ne vient pas de l’extérieur mais réside à l’intérieur même du parti. Il a ainsi critiqué les membres pour ne pas avoir respecté les principes de la démocratie.

Lee Jung-hee, la co-présidente de cette formation, a pour sa part proposé d’organiser demain un débat public entre la commission d’enquête et les membres du PPU. Elle a ajouté qu’elle y participera en tant que simple membre du parti.

Pendant ce temps-là, du côté du Saenuri, la majorité au pouvoir, les préparatifs pour la convention nationale prévue le 15 mai s’accélèrent. Des débats télévisés entre les candidats à la tête du parti ont démarré aujourd’hui et dureront quatre jours.