Au PPU, un autre parti d’opposition, minoritaire, l’un de ses co-présidents, Lee Jung-hee a finalement démissionné. Elle a annoncé cela aujourd’hui juste avant l’ouverture de la réunion du comité central du parti, qui doit discuter de la mise en place d’un comité d’urgence et du départ de tous les députés élus à la proportionnelle, comme l’exigent les membres du parti qui sont opposés à la direction du parti, tandis que celle-ci ne l’accepte pas. Vous savez que le PPU, qui est désormais la troisième formation au Parlement, est actuellement dans la tourmente après la découverte de fraudes lors des primaires des candidats du parti à la proportionnelle pour les législatives du 11 mai.
C’est dans ce contexte que la KCTU, l’une des centrales syndicales du pays, qui est marquée à gauche, a à nouveau annoncé son intention de retirer son soutien au parti, si ce dernier ne procède pas à des réformes musclées, comme il le demande. Elle a fait cette annonce au cours d’une réunion marathon de son comité exécutif central qui a duré plus de 8 heures jusqu’à 4h ce matin.
La KCTU est la plus importante force d’appui du PPU. Elle avait décidé de soutenir le parti aux élections législatives du mois dernier, mais après l’affaire des fraudes, elle lui a demandé de mener des réformes radicales capables de renouveler en profondeur le parti.