L’union du Myanmar, l’ancienne Birmanie, s’est engagée à respecter une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies qui vise les programmes nucléaires et balistiques nord-coréens.
D’après un haut responsable du gouvernement sud-coréen, le président birman Thein Sein en a fait part à son homologue sud-coréen Lee Myung-bak au cours de leur sommet hier soir. Lee Myung-bak s’est rendu dans ce pays d’Asie du Sud dans le cadre d’une visite surprise là-bas, après avoir participé à un sommet trilatéral avec la Chine et le Japon à Pékin.
Cet engagement du régime birman de se soumettre à la résolution 1874 qui interdit toutes les transactions d’armes avec le pays communiste, laisse entendre que le Myanmar, un des importateurs d’armes nord-coréens, suspendrait à terme ses échanges militaires avec la Corée du Nord.
Par ailleurs, le numéro un birman a affiché son intention de relâcher un réfugié nord-coréen emprisonné pour avoir franchi illégalement la frontière et de le renvoyer en Corée du Sud.
Dans la foulée, Thein Sein a souhaité que la Corée du Sud devienne un de ses partenaires de son développement économique. Il a ainsi demandé à Séoul de le soutenir dans son plan quinquennal de développement économique, notamment Rangoon, l’ancienne capitale birmane qui est aussi la plus grande ville du pays.
Pour la deuxième journée de sa visite surprise dans le Myanmar, la première du genre depuis 29 ans après l’attentat à la bombe nord-coréen qui a tué 17 sud-Coréens, Lee Myung-bak doit se déplacer aujourd’hui à Rangoun. Il prévoit de rencontrer Aung San Suu Kyi, le symbole de la démocratisation du pays.