Le Parti progressiste unifié (PPU), une petite formation de gauche, a mis sur pied hier un comité d’urgence. L’objectif est de faire la lumière sur le scandale de fraude lors de la primaire pour désigner les candidats à la proportionnelle pour les législatives d’avril d'une part et de rénover la formation d'autre part.

Le président de ce comité d’urgence, Kang Ki-kap, s’est engagé à mener des investigations sur les violences lors d’une récente réunion du comité central. Au cours d’une interview accordée à la radio aujourd’hui, Kang a affirmé que les membres du parti qui ont participé à cet acte insensé n’échapperaient pas à une punition.

Selon le chef par intérim du parti, le comité central a organisé une réunion en ligne après l’accrochage physique survenu durant une réunion. Et à travers un vote électronique, il a décidé de transférer tous les pouvoirs du parti à ce comité d’urgence.

Kang a également désapprouvé le courant dominant au sein de la formation qui a jugé les résultats de ce vote en ligne étaient invalides. Un argument que Kang a trouvé sans fondement, ce scrutin ayant eu lieu conformément aux procédures et modalités de la charte du parti.

Il est revenu sur la démission des candidats à la proportionnelle que la faction minoritaire dont il fait partie a réclamé. Dans la foulée, il a souhaité qu’ils y réagissent avec sagesse d’autant que leur démission a été arrêtée par la plus haute instance du parti.

Concernant la tentative de suicide hier d’ un des fidèles du courant dominant du parti, Kang s’est dit désolé pour les membres de sa famille et a présenté à nouveau ses excuses à propos de cet incident. Il a ensuite souhaité un prompt rétablissement au nom de tous les membres de la formation.