Le Parti progressiste unifié (PPU), une petite formation de gauche, a inauguré aujourd’hui son comité d’urgence et a dévoilé les noms des quatre premiers membres de ce comité qui devrait en compter neuf au total. Il a pour vocation de rénover la formation dont l’image a été ternie par un scandale de fraude électorale lors de la primaire de ses candidats à la proportionnelle pour les législatives d’avril.
Le président par intérim de ce petit parti d’opposition, Kang Ki-kap, également à la tête de ce comité d’urgence, a affiché son intention de mettre un terme à cette affaire. Au cours d’une conférence de presse aujourd’hui à l’Assemblée nationale, Kang a précisé qu’il tâcherait de convaincre les 14 candidats à la proportionnelle de démissionner, même si seuls six d’entre eux ont été élus députés du PPU à la proportionnelle.
Du coup, il entend donc persuader les deux députés - Lee Seok-gi et Kim Jae-yeon, qui appartiennent au courant principal - de quitter leurs fonctions volontairement.
Mais cela ne sera pas facile, d’autant que la faction majoritaire du parti s’oppose farouchement à ce comité d’urgence et proteste contre les résultats d’un vote électronique qui a mené à confier tous les pouvoirs à ce comité. Cette faction est issue de la Coalition de Gyeonggi de l'Est qui est considérée par certains comme un bloc pro-Pyongyang.