Le Parti progressiste unifié (PPU), une petite formation de gauche, a demandé aujourd’hui à ses deux députés élus soupçonnés d’être impliqués dans une primaire truquée de démissionner d’ici lundi prochain. Cet ultimatum risque d’envenimer le conflit entre factions de cette force politique qui n’a vu le jour qu’il y a cinq mois.
Le comité d’urgence du PPU a annoncé avoir envoyé la notification à Lee Seok-gi et Kim Jae-yeon, qui font partie des 14 candidats à la proportionnelle qui ont participé à la primaire pour les législatives du 11 avril. Six d’entre eux avaient été élus.
Une députée élue avait déjà quitté son poste et 11 autres candidats avaient également affiché leur volonté de faire de même. Mais Lee et Kim qui appartiennent à la faction dominante du PPU ont refusé de démissionner.
La décision du comité d’urgence laisse entendre que le PPU pourrait les exclure s’ils persistent dans leur refus. Selon la Commission nationale électorale, dans l’éventualité où ils sont radiés, Lee et Kim deviendront députés indépendants.