Le plus grand exploit de Lee Myung-bak est d’avoir amené la communauté internationale à s’intéresser aux droits de l’Homme en Corée du Nord. C’est du moins ce qu’a estimé, hier, un éditorial du Wall Street Journal.

Le quotidien américain a rappelé que l’ancien dirigeant nord-coréen Kim Jong-il a suspendu le dialogue avec Séoul et que son successeur Kim Jong-un n’a pas cessé ses provocations envers le gouvernement sud-coréen. Le président Lee, de son côté, a continué à faire connaître les violations des droits de l’Homme dans le pays communiste.

Le journal a souligné que plus de 200 000 nord-Coréens sont actuellement détenus dans des camps de concentration. L’éditorial estime que le seul moyen de les libérer, c’est de mettre fin à la dynastie Kim, et que dans ce contexte, le gouvernement Obama ainsi que toute la communauté internationale ne devraient accorder aucune aide envers la Corée du Nord.