Le président du comité d’urgence du Parti progressiste unifié (PPU), une petite formation de gauche, pense que la décision d’exclure quatre membres du parti était nécessaire.

Kang Ki-kap a expliqué cela dans une lettre adressée aux membres de la formation politique. Il a rappelé que le comité central du parti avait approuvé une motion demandant la démission de tous les candidats à la proportionnelle, soupçonnés d’être impliqués dans la primaire truquée pour les législatives du 11 avril dernier. Et il a tenu à préciser que le comité d’urgence du parti a l’obligation d’exécuter cette décision.

Le comité d’urgence du PPU a saisi le comité disciplinaire du parti contre les deux députés élus, Lee Seok-gi et Kim Jae-yeon, accusés de mener des activités pro-nord-coréennes et deux autres candidates à la proportionnelle, Cho Yoon-sook et Hwang Seon. Ils ont persisté dans leur refus de se retirer jusqu’à hier midi, le moment où a expiré le dernier ultimatum.

D’autres candidats parmi les 14 qui avaient déjà affiché leur volonté de se retirer, vont présenter officiellement leur démission lundi.

Les députés élus Lee et Kim ont protesté farouchement contre la décision du comité, en estimant qu’il s’agit du pire choix susceptible d’amener le parti à la division.