Le député Lee Seok-gi du Parti progressiste unifié (PPU), une petite formation de gauche, a réaffirmé aujourd’hui son intention de ne pas quitter ses fonctions. Lee, avec une autre députée, Kim Jae-yeon, est fortement critiqué en raison de la fraude électorale lors de la primaire du parti pour les législatives d’avril dernier.
A l’exception de ces députés mis en cause, une dizaine d’autres candidats à la proportionnelle ont déjà présenté leur démission.
Lee, accusé d’activités pro-Pyongyang, a souligné qu’il assumerait ses responsabilités en fonction du résultat de l’enquête en cours destinée à faire la lumière sur cette affaire.
Lee Seok-gi s’en est d’ailleurs pris à Park Geun-hye, l’ancienne patronne du Saenuri. Récemment, Park a fait allusion à son éventuelle exclusion et celle de Kim Jae-yeon. Selon lui, il s’agit d’un assassinat législatif par l’autorité législative comme sous le régime dictatorial du passé.
Kim Jae-yeon, elle non plus, ne reste pas les bras croisés. Elle envisage de comparaître demain devant le comité disciplinaire du parti pour se faire entendre.