On revient sur l’affaire de la liste des membres du Saenuri, formation conservatrice de la majorité, tombée dans les mains d’un fournisseur de services mobiles avant les dernières élections législatives. Hier, nous apprenions qu’un député de ce parti élu en avril dernier avait été en possession de cette liste.
Et bien d’après une analyse menée par la KBS, la radio-télévision publique sud-coréenne, à partir des données de la Commission électorale nationale (NEC), le fournisseur de services mobiles s’est servi de cette liste dans dix circonscriptions : trois circonscriptions dans la province de Chungcheong du Nord, deux circonscriptions à Séoul, et une circonscription à Busan, Daegu, Daejeon, Incheon et dans la province de Gyeonggi.
Parmi les dix candidats du parti dans ces régions, quatre ont remporté un siège à l’Assemblée nationale lors des législatives. L’un d’entre eux a été élu à la fois par le vote des membres du parti et celui des citoyens ordinaires. Les trois autres l’ont remporté uniquement à partir des votes des citoyens.