Une statue d’une petite fille a été érigée il y a près de huit mois devant l’ambassade japonaise à Séoul par des militants demandant au gouvernement japonais des excuses à propos des femmes de réconfort, ces femmes forcées à la prostitution par l’armée nipponne avant et pendant la seconde guerre mondiale. La statue n’avait bien sûr pas enchanté les autorités nippones.

Cette statue vient d’être utilisée par un Japonais pour se faire entendre à propos d’un autre différend diplomatique entre la Corée du Sud et le Japon, cette fois à propos des îlots Dokdo, que Séoul et Tokyo se disputent depuis plusieurs décennies.

Ainsi, juste à côté de la petite fille pétrifiée, un militant japonais a accroché un écriteau en bois sur lequel il a inscrit « Takeshima », le nom japonais de Dokdo. Sur son blog, Nobuyuki Suzuki a ensuite posté une vidéo demandant à ce que quelque chose soit fait contre la statue devant l’ambassade japonaise.

D’après la police, c’est également cet individu qui aurait installé une pancarte similaire dans un musée de la province de Gyeonggi dédié aux victimes de trafic humain pendant la guerre.