A l’approche de la primaire pour la présidentielle de décembre prochain, le PPU est éclaboussé à nouveau par un nouveau rebondissement dans l’affaire de ses membres fantômes. En effet, ce petit parti de gauche n'a pas encore mis fin à une polémique concernant la fraude électorale dans laquelle sont soupçonnés d'être impliqués certains nombres de ses nouveaux élus à la proportionnelle lors des législatives d'avril dernier.
C’est Song Jae-young, le président du comité du parti dans la circonscription de Gunpo en banlieue de Séoul qui a révélé cette affaire. Dans les détails, le comité central de ce petit parti d'opposition a analysé les données sur l’électorat du parti qui avaient été communiquées à chacun des comités régionaux.
Résultat, il est apparu que 61 personnes étaient domiciliées à l’adresse d’un restaurant chinois à Sungnam dans la province de Gyeonggi en banlieue de la capitale. Ce n’est pas tout. 31 autres ont été enregistrés dans un même domicile toujours à Sungnam. En tout, quelques 160 personnes avec des domiciles suspects sont concernées.
De plus, Song a souligné qu’il avait évoqué l’affaire auprès du comité électoral du parti qui avait ensuite rendu public le registre modifié sans préciser la procédure à suivre.
Un autre député municipal à Busan a révélé une situation similaire. Lee Chong-ho a informé le comité électoral de la formation de la présence d’environ 200 faux membres et de paiements falsifiés à la caisse du parti.
Face à ce rebondissement, le PDU a fait savoir que le comité électoral du parti enquêtait sur l’affaire et que les personnes impliquées seraient sévèrement punies conformément à la charte de la formation.