Alors que l’accord bilatéral sur la sécurité générale sur les informations militaires entre la Corée du Sud et le Japon devait initialement être signé aujourd’hui à 16h, les partis politiques sud-coréens de la majorité comme de l’opposition ont finalement réussi à reporter l’événement.
C’est ce qu’a confié une source diplomatique à l’agence de presse Yonhap cet après-midi, expliquant que le texte allait être présenté à l’Assemblée nationale avant d’être signé et que la suite du calendrier n’était pour l’instant pas décidée.
Le président du groupe parlementaire du Saenuri, à l’Assemblée nationale, Lee Hahn-koo, aurait appelé le ministre des Affaires étrangères Kim Sung-hwan afin de lui demander de repousser la signature du traité.
Le pacte, intitulé Accord de sécurité générale des informations militaires (GSOMIA en anglais) prévoit l’échange de renseignements militaires entre Séoul et Tokyo à propos de la Corée du Nord et de son programme nucléaire ainsi que de la Chine. Mais du fait du passé houleux entre la Corée du Sud et le Japon ainsi que des différends territoriaux qui opposent les deux voisins, le texte s’est, depuis le début, heurté à de vives oppositions.