Le bras de fer entre la majorité et l’opposition a commencé à propos de l’étendue de l’inspection parlementaire concernant les surveillances illégales de civils menées par le cabinet du Premier ministre en 2008.
Lee Hahn-koo, le président du groupe parlementaire du Parti Saenuri, a mis en avant que ce scandale concernait non seulement le gouvernement actuel, mais aussi les précédents. Du coup, il a souligné que l’inspection parlementaire devait ainsi mettre au grand jour toutes les personnes impliquées sans exception.
Dans un entretien à une radio, Lee a rajouté que si Kwon Jae-jin, le ministre de la Justice qui était le secrétaire présidentiel à la politique était sur la sellette, comme le demande l’opposition, Moon Jae-in, le conseiller permanent du PDU, la principale formation de l’opposition, devrait lui aussi faire l’objet d’une enquête. Moon était le secrétaire à la politique et le chef du secrétariat quand Roh Moo-hyun était président.
Dans le camp d’en face, le PDU reste sur ses positions et affirme que les investigations devraient se limiter aux soupçons sous l’actuel gouvernement de Lee Myung-bak.
Malgré cela, les deux partis cherchent à former d’ici jeudi une commission spéciale chargée de l’inspection parlementaire dont ils se répartiront les membres à part égale. Ils devront ensuite entériner le calendrier de cette inspection lors d’une session plénière le 16 juillet prochain.