Le gouvernement sud-coréen a l’intention de se tourner vers les Nations unies pour exprimer sa position à propos du plateau continental de la mer de Chine orientale. Cette zone, gisement énorme de gaz naturel et de pétrole, est depuis longtemps au cœur d’un conflit entre Séoul, Pékin et Tokyo.

Le texte rédigé par la Corée du Sud avance que le plateau continental de la péninsule coréenne s’étend de manière naturelle jusqu’à la baie de l’île d’Okinawa.

On a appris aujourd'hui, dans une interview d’un responsable du ministère des Affaires étrangères avec l’agence de presse Yonhap, que les autorités sud-coréennes déposeraient d’ici la fin de l’année leur dossier à la CLPC, la Commission des limites du plateau continental de l’ONU. Hier, le ministre des Affaires étrangères avait laissé entendre que la note officielle sud-coréenne pourrait être envoyée à l’Onu dès la fin de ce mois.

En réaction, le chef du cabinet japonais Osamu Fujimura a affirmé que l’attitude de Séoul allait à l’encontre des droits maritimes du Japon. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a aussitôt répliqué que sa requête respectait le droit international.