La présidence sud-coréenne, ou Cheongwadae, a reconnu qu’il y a eu un manque de transparence dans le processus de ratification de l’accord sur la sécurité générale des informations militaires avec le Japon, baptisé « GSOMIA ».
En dévoilant le résultat de sa propre enquête sur le sujet, le bureau présidentiel a indiqué que la Cheongwadae et le ministère des Affaires étrangères avaient passé ce pacte militaire à huis clos, après que des officiels des deux camps se sont accordés pour clore le dossier avant fin juin. Mais il s’avère que le directeur chargé de l’Asie du Nord-Est au ministère sud-coréen des Affaires étrangères n’en a pas informé son vice-ministre. Les procédures d’explication détaillée au bureau du Premier ministre n’ont donc pas été respectées.
C’est dans ces circonstances que la Maison bleue a accepté la démission de Kim Tae-hyo, le secrétaire présidentiel à la stratégie et au planning extérieurs, qui a voulu prendre la responsabilité de cette conclusion précipitée de l’accord.
Rappelons que ce contexte houleux a conduit le gouvernement à abandonner à la dernière minute la signature de l’accord qui était prévue la semaine dernière.
De son côté, l’opposition juge insuffisante l’enquête menée par la présidence à ce sujet et devait organiser un rassemblement avec des groupes civiques aujourd’hui à Gwanghwamun, dans le centre de Séoul, afin d’appeler le gouvernement à annuler ce traité militaire, le premier du genre entre le pays du Matin clair et l’ancien colonisateur de la péninsule coréenne.
Mercredi prochain, enfin, une commission chargée des affaires étrangères, du commerce et de la réunification évaluera la responsabilité du Premier ministre et du chef de la diplomatie dans cette affaire.