Au PPU, le temps de la guerre des candidats pour la direction est maintenant fini. Kang Ki-gap a été élu à la tête de cette petite formation d’opposition, de gauche, face à son adversaire Kang Byeong-gi. Le nouveau patron du parti a obtenu 55,8 % des voix, contre 44,2 % pour le candidat malheureux. Le scrutin pour élire la nouvelle direction s’est déroulé du 9 au 14 juillet dans l’ensemble du pays, sur Internet, dans les bureaux de vote ou sur les téléphones portables à l’aide de répondeurs automatiques. Le résultat du scrutin a été rendu public hier. Le taux de participation a dépassé les 65 %.

Kang Ki-gap a été deux fois député de ce parti sous les deux dernières législatures. Il dirigeait la formation par intérim depuis que son ancienne direction a démissionné suite à des scandales de fraudes électorales internes pour les législatives d’avril. Il est considéré comme un réformiste.

Le PPU compte donc beaucoup sur lui pour redorer son image ternie par ces scandales. L’une des premières choses que la nouvelle direction envisage de faire, c’est de mettre un terme aux dernières procédures nécessaires pour l’exclusion de deux des députés du parti. Il s’agit de Lee Seok-gi et Kim Jae-yeon. Ils ont été élus à la proportionnelle aux législatives d’avril. Mais ils sont accusés d’avoir été investis candidats de manière irrégulière.

La commission disciplinaire du parti a d’ores et déjà décidé de les exclure. Mais selon la loi sur les partis politiques, pour cela, il faut l’approbation de la majorité du parti. Du coup, cette question sera abordée mercredi lors d’une réunion des députés PPU, puis tranchée vraisemblablement lors de leur prochaine assemblée générale. C’est d’ailleurs une décision prise au cours de l’assemblée d’aujourd’hui.