Décidément, les choses ne vont pas vraiment au PPU. La deuxième force d’opposition, de gauche, se retrouve dans la tourmente, après avoir échoué à exclure deux de ses 13 députés, Lee Seok-gi et Kim Jae-yeon. Ces députés étaient impliqués dans les fraudes électorales liées à l’investiture des candidats à la proportionnelle des législatives d’avril dernier. Une motion en ce sens a été rejetée hier à l’assemblée générale de la formation, convoquée pour prendre une décision sur ce sujet.
Au lendemain de ce rejet, les représentants du parti à l’Assemblée ont démissionné. Le tout nouveau patron de la formation Kang Ki-gap n’a pas participé au conseil suprême. Et le conflit entre la nouvelle direction que Kang représente et l’ancienne direction qui s’opposait à l’exclusion de Lee Seok-gi et Kim Jae-yeon refait surface.
Les deux principaux partis au Parlement, le Saenuri, conservateur, et le PDU, la première formation d’opposition, de centre-gauche, ont eux aussi réagi. Le porte-parole du groupe parlementaire du Saenuri a affirmé que les résultats du vote d’hier au PPU montrent que le parti n’est pas capable de se réformer. Et au PDU, l’un des membres de son conseil suprême Woo Sang-ho a lui aussi appelé le PPU à se sortir rapidement de ses déboires, puisque selon lui, si ce conflit se poursuit longtemps, cela pèsera aussi sur la coalition anti-Saenuri dans la perspective de la présidentielle de décembre.