La classe politique sud-coréenne réagit elle aussi aux soupçons sur les tortures infligées à Kim Young-hwan. Le PDU, la première formation d’opposition, est le premier à le faire. L’un des membres de son conseil suprême, Mme Chu Mi-ae a mis en cause l’attitude du ministère sud-coréen des Affaires étrangères.

Pour elle, le ministère, même s’il était au courant que Kim avait été torturé en Chine, n’a pas rendu public cela. Tout ce qu’il a fait, c’est demander à Kim s’il en a été vraiment victime. Dans la foulée, elle a demandé d’ouvrir une enquête pour sanctionner les responsables du ministère.

Dans le camp d’en face, le patron du Saenuri, le parti au pouvoir, Hwang Woo-yeo a pour sa part affirmé que le gouvernement sud-coréen doit réagir fermement, si les tortures sont avérées.