Le leader du groupe parlementaire du PDU, le premier parti de l’opposition, a comparu aujourd'hui de son plein gré devant les procureurs qui souhaitaient l’interroger.

La décision prise par Park Jie-won désamorce ainsi les tensions entre les partis sur l’éventuelle motion d’arrestation à son encontre par l’Assemblée nationale. En effet, en Corée du Sud, les députés disposent d’une immunité quand une session est en cours qui ne peut être levée que par un vote parlementaire.

Aujourd’hui, le ministère de la Justice avait formulé une motion demandant le consentement parlementaire pour l’arrestation de Park. Ce type de consensus est requis avant que le tribunal commence à délibérer sur la délivrance d’un mandat d’arrêt.

Le numéro deux de la principale force d’opposition avait rejeté trois convocations du Parquet, en arguant que l’enquête était une manœuvre politique. Il est soupçonné d’avoir reçu un peu plus de 70 000 euros de la part d’une caisse d’épargne, en échange de son influence pour empêcher la suspension de ses opérations.