La Chine a réfuté aujourd’hui les allégations selon lesquelles un militant sud-coréen pour les droits de l’Homme en Corée du Nord aurait été torturé alors qu’il était détenu. Elle affirme que l’enquête a été effectuée conformément à la loi et que ses droits légitimes étaient garantis.
Il s’agit de la première réaction officielle du ministère chinois des Affaires étrangères. Il a ajouté que la position de Pékin avait déjà été transmise à Séoul.
Kim Young-hwan et trois autres militants avaient été arrêtés, fin mars, pour avoir violé la loi sur la sécurité nationale de Chine. Il encourait une peine lourde en raison de l’aide qu’il apportait aux réfugiés nord-coréens qui vivent en cachette en Chine. Mais il a été expulsé de l’ex-Empire du milieu après presque quatre mois de détension et a été rapatrié à Séoul au début du mois.
Dans une interview accordée à l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, hier, Kim a révélé les détails des sévices qu’il dit avoir subis. Selon lui, il aurait été privé de sommeil pendant une semaine à partir du 10 avril et frappé au visage. De plus, il aurait été électrocuté au cours d’une séance de torture qui a duré environ cinq à huit heures dans la nuit de 15 avril.
Cette affaire risque d’élever d’un cran les tensions diplomatiques entre les deux nations. Le gouvernement sud-coréen s’est engagé à prendre des mesures et à réagir.