La confédération des syndicats progressistes de Corée vient de décider de ne plus soutenir le PPU, une petite formation de gauche, citant l’échec du parti pour procéder à des réformes radicales.

La décision prise par la KCTU, au bout de discussions marathon qui ont duré 11 heures, intervient alors que le PPU n’a pas réussi, le mois dernier, à approuver une motion visant à exclure Lee Seok-ki et Kim Jae-yeon. Ces deux députés étaient accusés d’avoir obtenu de manière frauduleuse leur investiture pour le scrutin proportionnel des législatives du 11 avril .

La centrale syndicale souligne cependant que le retrait de son soutien au PPU ne veut pas dire qu’elle appuiera la nouvelle formation qu’une faction du parti envisage de créer.

Cette nouvelle devrait affecter le PPU, puisque cette confédération est la base électorale la plus importante du parti.