Le 15 août est la date anniversaire de la capitulation du Japon en 1945, mais aussi celle de la fin des 35 ans d’occupation coloniale de la Corée. Comme chaque année, les sud-Coréens ont fêté aujourd’hui ce jour du 67e anniversaire de la libération de leur nation. Une cérémonie officielle a été organisée à Séoul. A cette occasion, le président Lee Myung-bak, dont le mandat se termine en février prochain, a prononcé son dernier grand discours à la nation. Un discours plus ou moins attendu, puisque les tensions remontent dans les relations entre Séoul et Tokyo après sa visite surprise vendredi dernier sur les Dokdo, les îlots de la mer de l’Est revendiqués par le Japon.
Dans son allocution, Lee n’a pas fait état de ces îlots. Il a cette fois parlé de ce qu’on appelle « wianbu » en coréen, les anciennes femmes de réconfort forcées à la prostitution pour les militaires japonais pendant la seconde guerre mondiale.
Il a en effet appelé le gouvernement japonais à prendre de manière responsable des mesures en vue de trancher cette question malheureuse. Sachez que le gouvernement de Tokyo ne présente toujours pas ses excuses officielles. C’est aussi la première fois que Lee parle de cette question dans son discours du 15 août.
Outre cela, le président de la République a affirmé que son gouvernement fera tout son possible pour réanimer l’économie et pour améliorer les conditions de vie de la population.
Concernant les relations avec la Corée du Nord, Lee s’est déclaré prêt à coopérer, si elle respecte les résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu.