Le gouvernement sud-coréen a rejeté la proposition de Tokyo de porter le dossier Dokdo devant la Cour internationale de Justice de La Haye. La réponse est tombée sans appel aujourd'hui, immédiatement après que les autorités japonaises ont formulé leur offre.
Séoul campe ainsi sur une position qu'il défend depuis longtemps : une action en justice internationale n'a, selon lui, pas de sens, puisque Dokdo est de fait sous gouvernance sud-coréenne. En 1954 et en 1962, les autorités japonaises avaient déjà suggéré l'intervention d'un tribunal international. Le pays du Matin clair avait alors décliné l'offre.
Pour le Japon, cette procédure juridique serait un moyen simple et rapide de régler le différend autour de ces îlots situés à mi-chemin entre la péninsule coréenne et l'archipel nippon. Devant ce rejet par Séoul, Tokyo devrait exiger des négociations bilatérales à partir du traité de 1965, signé par les deux pays pour normaliser leurs relations.
Rappelons que les îlots Dokdo sont de nouveau au cœur de la polémique entre les deux pays depuis que le président sud-coréen Lee Myung-bak s'y est rendu, il y a une semaine jour pour jour.