Le président sud-coréen avait sondé, le mois dernier, le milieu politique japonais pour savoir si Tokyo avait l’intention de résoudre le dossier des anciennes femmes de réconfort. C’est ce qu’a révélé, hier, un haut responsable de la Maison bleue au cours d’un entretien téléphonique avec la KBS.
Selon ce dernier, Lee Myung-bak avait fait venir mi-juillet l’ambassadeur de Corée du Sud au Japon et lui avait demandé de rencontrer de grandes personnalités japonaises. De retour sur l’archipel, Shin Gak-soo est tout de suite passé à l’acte. Et il a fini par lui rapporter qu’il n’y avait aucune avancée dans ce domaine.
Les femmes de réconfort sont des femmes qui ont servi d’esclaves sexuelles pour les soldats japonais durant la deuxième guerre mondiale. Il y avait des Chinoises, des Philippines ou encore des Hollandaises, mais la plupart d’entre elles étaient des Coréennes.
Ces dernières, aujourd’hui très âgées et en mauvaise santé en raison des mauvais traitements qu’elles ont subies, continuent de manifester tous les mercredis devant l’ambassade du Japon à Séoul afin de demander des excuses officielles de Tokyo.