Le président sud-coréen Lee Myung-bak a présenté les excuses officielles du gouvernement ce matin à propos du viol d’une fillette survenu dans la nuit de jeudi à vendredi à Naju dans la province de Jeolla du Sud au sud-ouest du pays. Une enfant de sept ans a été kidnappée à son domicile puis violée avant d’être retrouvée au bord d’une rivière.
En visite au siège de la police nationale aujourd’hui, le chef de l’Etat a promis de faire de la sécurité publique sa priorité et a demandé à la police de faire tout son possible pour arrêter le coupable. Il a évoqué un climat de peur dans le pays, depuis que « les crimes sexuels et la violence gratuite n’ont plus lieu seulement dans la rue mais aussi jusque dans les foyers ». Lee a également rendu hommage aux officiers de police pour leur travail et leur engagement en faveur de la sécurité publique.
Un homme de 25 ans a été arrêté dans la ville de Suncheon ce matin et placé en détention sous la surveillance de la police de Naju. Le suspect, qui connaît la famille de la victime et vit à 300 mètres de leur maison, aurait avoué avoir commis le crime alors qu’il était ivre.
Ce drame intervient dix jours après le meurtre d’une femme à Séoul, par un délinquant sexuel qui portait un bracelet électronique. Après une série de crimes sexuels ces dernières semaines, un débat concernant les mesures punitives à prendre a vu le jour au pays du Matin clair. Le possible recours à la castration chimique a notamment été évoqué.