L’ambassadeur sud-coréen à Tokyo Shin Kak-soo et le vice-ministre japonais des Affaires étrangères Kenichiro Sasae se sont rencontrés hier pour discuter des questions en suspens entre les deux pays.

Le conflit territorial autour de ces îlots situés en mer de l’Est, contrôlés par Séoul mais revendiqués par Tokyo, était au menu de leurs discussions qui n’ont duré qu’une demi-heure.

Selon l’agence de presse nipponne Jiji, Sasae a informé Shin du fait que Tokyo a entamé des procédures visant à porter le dossier devant la Cour internationale de justice (CIJ). L’ambassade sud-coréenne a refusé de commenter le contenu de ces discussions.

Cette rencontre brève est intervenue alors que la tension entre les deux voisins est montée d’un cran après la visite surprise du président Lee Myung-bak sur ces îlots disputés le 10 août dernier.

Tokyo a farouchement protesté, et les relations bilatérales se sont davantage détériorées après que Lee a demandé à l’empereur japonais Akihito de s’excuser pour les atrocités commises par le passé, s’il souhaitait se rendre en Corée du Sud.

Séoul a rejeté la proposition du Japon de recourir au tribunal international pour régler le conflit, en affirmant qu’il n’y a pas de dispute territoriale concernant les Dokdo.

A Séoul, une autre rencontre du genre a eu lieu hier entre le premier vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères Ahn Ho-young et l’ambassadeur japonais à Séoul, Masatoshi Muto. Cette rencontre en coulisse est survenue à la demande du diplomate nippon qui a repris son travail le 22 août, après avoir été rappelé à Tokyo au lendemain de la visite controversée du chef de l’Etat sud-coréen sur les Dokdo. En plus de ce dossier, ils ont aussi discuté des affaires historiques entre les deux pays.