On revient sur la guerre des nerfs entre Chung Jun-kil, un ancien membre du Saenuri, le parti au pouvoir, et Geum Tae-sup, l’avocat du professeur Ahn Cheol-soo de l’université nationale de Séoul, Ahn qui est pressenti comme candidat à la présidentielle de décembre.
Avant même qu’il n’ait officiellement déclaré sa candidature, Ahn et la candidate officielle du Saenuri, Park Geun-hye sont au coude à coude dans les sondages. Dans ce contexte, Geum a révélé la semaine dernière que Chung l’avait récemment menacé par téléphone de rendre publics plusieurs scandales impliquant Ahn, si celui-ci se portait candidat. Bien évidemment, Chung nie les faits. Dans la foulée, la polémique ne désenfle pas.
Pour Chung, l’avocat d’Ahn Cheol-soo est l’un de ses camarades de la faculté de droit de la prestigieuse université nationale de Séoul. Pour prouver cela, il a même posté sur son facebook deux photos sur lesquelles on peut les voir ensemble. Avant cela, il avait également rendu publics les contenus de quelques textos qu’il avait récemment échangés avec lui très tôt le matin. Il voulait dire par là qu’ils sont des amis très proches et que la soi-disant menace n’était juste qu’un échange entre amis.
Cela dit, ce n’est pas du tout ce qu’affirme son ami, avocat d’Ahn Cheol-soo. Il ne s’agit pas du tout de dialogue personnel selon lui. Et s’il avait échangé les textos en question avec lui, c’était juste pour répondre à ses SMS. Geum a ajouté qu’il n’a reçu que deux textos groupés de la part de Chung depuis 2010. On ne sait pas pour le moment qui dit la vérité. Une chose est sûre. La guerre des nerfs se poursuit.