La Corée du Sud et les Etats-Unis se sont engagés à œuvrer ensemble pour la stabilité dans la péninsule coréenne et pour empêcher la Corée du Nord de se livrer à de nouvelles provocations, à l’horizon des deux élections présidentielles de leurs pays cette année.
Une déclaration très convenue qui ne constitue pas vraiment une nouvelle, mais qui a valeur d’avertissement pour le régime de Pyongyang à l’approche des élections. C’est le négociateur sud-coréen pour les pourparlers de dénucléarisation à six pays qui a fait cette remarque aujourd’hui.
Lim Sung-nam a regagné hier Séoul après une visite de trois jours à Washington, où il s’est entretenu avec son homologue américain Glyn Davies et d’autres officiels.
En début de ce mois à Pékin, Lim avait également rencontré son homologue chinois Wu Dawei pour discuter d’un projet de construction d’un réacteur nucléaire à eau légère au Nord.
Séoul et Washington affirment que depuis l’inauguration du nouveau régime de Kim Jong-un en décembre dernier, aucun signe particulier n’est à signaler au nord du 38ème parallèle.
Les pourparlers à six sont au point mort depuis décembre 2008 et leur reprise semble difficile suite au lancement raté d’une fusée à longue portée par le pays communiste en avril dernier.