Devant la communauté internationale, le gouvernement sud-coréen a accusé le Japon de ne pas s’excuser ni de montrer de regrets à propos de l’esclavage sexuel des femmes coréennes avant et pendant la seconde guerre mondiale.

Dans son discours prononcé au cours de l’assemblée nationale de l’ONU aujourd’hui à New York, le ministre des Affaires étrangères Kim Sung-hwan a également reproché implicitement au Japon de continuer à réclamer les îlots Dokdo, en affirmant qu’aucun pays ne devait abuser des lois internationales dans le but d’enfreindre la souveraineté et le territoire d’autre pays.

C’est la première fois que Séoul évoque ces deux dossiers sensibles devant l’ONU. Le chef de la diplomatie sud-coréenne a par ailleurs exhorté la communauté internationale à faire de son mieux pour mettre fin aux violences sexuelles en temps de guerre. Selon lui, il faudrait aussi prendre des mesures appropriées pour les victimes des conflits armés et punir les coupables. D’après les observateurs, il s’agirait d’un message d’avertissement contre les provocations répétées de Tokyo.

Ses remarques font suite au discours du Premier ministre japonais Yoshihiko Noda, qui avait fait savoir que le Japon pourrait recourir au dispositif légal international à propos des îlots controversés de Dokdo, appelant ainsi les pays membres de l’ONU à accepter la juridiction obligatoire de la Cour internationale de justice sur le sujet.