La Corée du Sud a de nouveau porté la question des « femmes de réconfort » devant la communauté internationale hier. Devant le troisième comité de l'Assemblée générale de l'Onu, l'ambassadeur adjoint de la Corée du Sud à l'Onu a qualifié les actes japonais de « crime contre l'humanité ».
Shin Dong-ik a fait remarquer que cette question n’avait toujours pas été résolue, malgré les progrès en matière de droit international et les appels répétés de diverses organisations ainsi que du rapporteur spécial de l’Onu sur les Droits de l’Homme.
Shin a également indiqué qu'il était fondamental de prévenir la répétition de ce genre d’événements par le biais d’un enseignement exact des incidents historiques.
Si plusieurs représentants du gouvernement japonais se sont excusés hier, Tokyo maintient sa position officielle, selon laquelle la question des « femmes de réconfort » a d’ores et déjà été résolue par le passé. Mais Séoul n’est pas de cet avis et considère que le traité de normalisation des relations sud-coréano-japonaises de 1965 ne saurait suffire à clore le dossier.
Rappelons que le terme « femme de réconfort » désigne les quelque 200 000 femmes qui ont été les esclaves sexuelles de l’armée nipponne avant et pendant la Seconde guerre mondiale.