Won Sei-hoon, l’ancien chef du NIS, les services secrets sud-coréens, a été interdit de sortie du territoire par le parquet de Séoul. Cette mesure est intervenue à la suite d’une plainte déposée par l’opposition parlementaire et plusieurs associations civiques. Celles-ci l’avaient accusé d’avoir violé la loi sur les services de renseignements.

Le PDU, la première force d’opposition, dénonce notamment son implication dans la dernière présidentielle, puisqu’il aurait tenté de manipuler l’opinion publique en faveur du gouvernement et du parti présidentiel pendant la période de campagne. Il met en cause plus particulièrement les messages Internet postés pour cela par un agent du NIS, une jeune femme, sous de faux identifiants.

Won, qui avait été nommé par Lee Myung-bak, a quitté son poste le 21 mars après que la nouvelle présidente Park Geun-hye a nommé son successeur. Le parquet hui a imposé le jour même une interdiction de sortie du territoire et envisage de l’entendre bientôt. En attendant, Won a tenté en vain de partir hier pour Tokyo.