Face au risque de plus en plus croissant de cyberattaques comparables à celles survenues le 20 mars, la Cheongwadae, la présidence sud-coréenne jouera le rôle de quartier général dans la lutte contre les cyberattaques.
Le gouvernement sud-coréen a pris cette décision en analysant que la répartition des responsabilités entre différents acteurs tels que le service national des renseignements (NIS), le ministère de la Sécurité et de l’Administration, le ministère des Sciences et de l’Avenir, le ministère de la Défense a rendu difficile une réaction prompte lors des dernières cyberattaques.
Il va également rendre obligatoire la gestion séparée des réseaux internes et externes pour les infrastructures dans le domaine de l’information et les télécommunications. Les sociétés financières subiront des sanctions sévères en cas d’infraction aux normes de sécurité définies par la Commission des services financiers (FSC).
Le gouvernement sud-coréen va également former plus de 3 000 chapeaux blancs, des hackers bienveillants chargés d’anéantir les tentatives des pirates informatiques malveillants.
Toutes ces mesures seront présentées sous forme d’un plan général pour la lutte contre les cyberattaques et mises en œuvre dès le deuxième semestre 2013.