La Commission nationale des droits de l'Homme de Corée (NHRCK) a décidé de déconseiller au gouvernement d'empêcher l'organisation privée de lâcher de prospectus anti-Pyongyang au-dessus de la frontière intercoréenne.

Cette décision a été approuvée le 26 janvier dernier en session plénière de la Commission. Pour être plus précis, le gouvernement ne devrait pas empêcher ou contrôler ces activités d'autant qu'elles s'inscrivent dans le cadre de la liberté d’expression. Celle-ci est garantie par la Déclaration universelle des droits de l'Homme ainsi que par la Convention internationale sur le droit civil et politique.

La commission estime que si Séoul contraignait la distribution de ces tracts, il enfreindrait lui-même les droits humains.

Néanmoins, certains s’opposent à ce principe au sein de la Commission nationale des droits de l'Homme. Selon eux, la vie et la sécurité des habitants exposés aux provocations nord-coréennes priment sur la liberté d’expression.