Toutes les armes à feu sortant des commissariats de police devront être munies d’un GPS ou leurs possesseurs devront permettre de les localiser via un système de positionnement, installé sur leur téléphone portable.
 
Suite à de récents drames impliquant des fusillades qui ont fait plusieurs morts, le gouvernement et le Saenuri, le parti au pouvoir, se sont réunis aujourd'hui afin de renforcer les mesures de contrôle. Plus précisément, ceux qui ont violé, même une seule fois, le règlement relatif à la détention d’armes à feu, ou qui ont commis un crime impulsif lié à la violence ou à l’alcool, ne pourront jamais en posséder.
 
Pour empêcher l’utilisation des fusils à d’autres fins que la chasse, les armes et les balles seront contrôlées séparément. Pour cela, elles seront gardées dans les commissariats dont les terrains de chasse dépendent ou au sein des domiciles de leur propriétaire, à la place de tous les locaux de la police comme actuellement. Les balles se vendront seulement à proximité des zones de chasse et celles restantes devront être rendues au commissariat compétent. De plus, l’état mental des chasseurs sera régulièrement examiné.
 
A présent, les individus peuvent avoir sur eux des fusils à air comprimé de moins de 5,5 mm et moins de 400 balles.
 
Pour faire face aux accidents liés aux armes à feu, les consignes à appliquer en cas d’urgence seront désormais établies et les gilets pare-balles seront mis à disposition dans les postes de police.
 
La révision de la loi concernée sera examinée en avril lors d’une session extraordinaire de l'Assemblée nationale.