La Corée du Sud souhaite inscrire le livre blanc sur les femmes de réconfort sur la liste du patrimoine mondiale de l’Unesco. La publication du livre blanc en question est prévue pour fin 2015.
 
La raison pour laquelle Séoul a décidé de l’enregistrer sur la liste prestigieuse est simple. Il souhaite faire face au révisionnisme de Tokyo et sensibiliser la communauté internationale sur le dossier des esclaves sexuelles de l’armée impériale nipponne durant la Seconde guerre mondiale.
 
Le terme « femme de réconfort » désigne les quelques 200 000 jeunes femmes qui ont été forcées de se prostituer pour les soldats japonais durant la première moitié du 20e siècle. Parmi elles, il y avait des Chinoises, des Philippines, des Indonésiennes ou encore des Hollandaises, mais la plupart étaient Coréennes.

Les survivantes, aujourd’hui toutes très âgées, continuent de demander les excuses officielles du gouvernement japonais, mais ce dernier fait la sourde oreille.