Tous les yeux sont rivés sur la base militaire aérienne américaine d’Osan, située à environ 55 km au sud de Séoul, où de l’anthrax actif a été livré par erreur, afin de savoir bien sûr si la santé publique n’est pas en danger mais aussi pour lever le voile sur les raisons d’une telle livraison.
 
D’après l’armée américaine stationnée en Corée du Sud, c’est la première fois qu’une expérimentation de la bactérie de bacillus anthracis a lieu à la base d’Osan. L’échantillon en question est arrivé, il y a quatre semaines, afin de présenter un équipement d’analyse de gène. En apprenant que les bactéries pouvaient être vivantes, il a été détruit en toute sécurité. Il n’y a eu alors aucune contamination et le laboratoire en question sera fermé, a-t-elle ajouté.
 
Depuis 2013, l’armée américaine a ouvert des installations à Séoul, à Pyeongtaek ainsi qu’à Osan, et les recherches sur les virus ont commencé à partir de la fin de l’année dernière. Elle n’a pourtant pas tenue informé le gouvernement sud-coréen de ses projets concrets.
 
Selon l’accord sur le statut des forces américaines en Corée du Sud, le Sofa, les GI’s doivent signaler l’arrivée de produits dangereux dans la péninsule, mais ce n’est pas le cas pour les bactéries non vivantes.