L'esclavage sexuel perpétré par l'armée impériale japonaise, l'enregistrement sur la liste des patrimoines culturels mondiaux des sites industriels de l’ère Meiji dans lesquels des Coréens travaillaient de force sous le joug colonial japonais demeurent des sujets brûlants. La question est de savoir si le Premier ministre nippon les abordera lors de son discours adressé en août prochain, lors du 70e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale.
 
De cela, dépendrait l'amélioration des relations sud-coréano-japonaises. C'est ce qu'a évoqué hier devant les journalistes, Yun Byung-se, le ministre sud-coréen des Affaires étrangères. 
 
Quant au futur sommet entre Séoul, Pékin et Tokyo, son ministère réfléchit à de nombreuses approches afin de réaliser non seulement l'avancée dans la coopération entre ces trois pays mais également l'amélioration des relations sud-coréano-japonaises.
 
Le chef de la diplomatie sud-coréenne a fait savoir que le sommet entre Séoul et Washington prévu à la mi-juin serait l'occasion d'échanger sur les questions telles que la situation politique de Pyongyang et ses provocations potentielles, la réaction du gouvernement sud-coréen et la coopération avec la communauté internationale face à ces provocations.
 
Selon une source gouvernementale, ce sommet donnera des messages concrets sur l'alliance entre Séoul et Washington. Le gouvernement sud-coréen a l'intention de nouer un dialogue avec le régime communiste, qui reste toujours silencieux dans ces relations extérieures.