La présidente sud-coréenne a demandé au Parlement d’adopter, tel qu’il est, son projet de budget supplémentaire, en indiquant que cet additif contient les aides indispensables pour les personnes ou les secteurs touchés par l’épidémie de MERS et la sécheresse.
 
Park Geun-hye a formulé une telle demande dans un discours de politique générale du gouvernement. Son Premier ministre Hwang Kyo-ahn l’a lu hier devant la séance plénière de l’Assemblée nationale.
 
Selon la chef de l’Etat, l’exécutif fera tout le nécessaire pour stabiliser le quotidien des sud-Coréens, plus particulièrement de la classe populaire, et pour relancer l’activité économique. Pour ce faire, il projette de mettre en œuvre l’additif le plus rapidement possible, dès que le Parlement l’aura approuvé.
 
Pour l’occupante de la Maison bleue, la mauvaise conjoncture économique devra creuser le trou dans les recettes fiscales escomptées par le gouvernement. Et si dans cette situation, les dépenses publiques se contractent elles aussi, l’économie serait mise en difficultés encore davantage.
 
Le gouvernement a établi un budget supplémentaire de 11 800 milliards de wons, soit 9,4 milliards d’euros : 2 500 milliards liés au MERS, 800 milliards à la sécheresse et 5 600 milliards au manque à gagner dans les recettes fiscales.
 
La majorité et l’opposition ont convenu de l’approuver en principe d’ici le 24 juillet. Mais elles sont divisées sur le fond. Pour le Saenuri, le parti au pouvoir, il faut l’adopter rapidement afin de « ranimer le feu en train de s’éteindre ».
 
L’UDNP, la première force de l’opposition, annonce ne pas pouvoir accepter les 5 600 milliards pour remplir l’enveloppe manquante. Par conséquent, il a présenté sa propre proposition de budget supplémentaire de 6 200 milliards de wons.