Du nouveau dans l’enquête sur l’affaire de l’anthrax vivant expédié en avril depuis les Etats-Unis à leur base aérienne d’Osan, à environ 50 km au sud de Séoul.
 
L’équipe de travail sud-coréano-américaine en charge de l’éclaircir a décidé de se rendre sur place le 6 août. Réunie pour la première fois aujourd’hui au siège du ministère sud-coréen de la Défense, elle a pris une telle décision afin de vérifier comment les échantillons pouvant contenir des bacilles possiblement vivants ont pu y arriver ou comment ils ont été irradiés.
 
Le personnel américain de la base d’Osan qui avait mené ces opérations reconstituera exactement ce qu’il avait fait pour traiter les échantillons et pour les irradier.
 
A la réunion d’aujourd’hui, étaient présents une quarantaine de sud-Coréens et d’Américains : des responsables des ministères de la Défense et des Affaires étrangères, ceux des forces américaines en Corée ou des experts.