La communauté internationale doit concentrer ses efforts afin de trouver une issue au dossier nucléaire nord-coréen, qui est la dernière question de non-prolifération à régler. C’est ce qu’a répété Park Geun-hye à la tribune de l’assemblée générale des Nations unies, dans la nuit de lundi à mardi à New York.

La présidente de la République a expliqué que cette question doit être résolue en tout premier lieu pour préserver le régime de non-prolifération nucléaire internationale et aller vers le monde sans armes atomiques.

Dans son discours, Park s’est adressée en creux à Pyongyang qui continue d’annoncer des provocations supplémentaires. Pour elle, cela complique non seulement l’ambiance de dialogue intercoréen, difficilement créée, mais aussi les efforts des pays participant aux pourparlers à six pour redémarrer les négociations. Et d’appeler l’Etat communiste à faire un pas « vers le chemin de récupération de l’homogénéité du peuple » en reprenant le dialogue et les échanges avec Séoul, conformément à leur accord du 25 août.

La chef de l’Etat a souligné que les questions humanitaires, en particulier celle de réunion des familles séparées par la guerre, ne doivent plus être abandonnées pour des raisons politiques et militaires. Dans la foulée, elle a de nouveau exhorté le régime de Kim Jong-un à entendre la voix de la communauté internationale pour améliorer les droits humains dans le pays.

L'occupante de la Maison bleue a aussi exprimé son souhait de voir l'Onu et toutes les nations de paix faire des efforts communs pour réunifier la Corée divisée. Selon elle, une péninsule réunifiée sera le symbole de la paix de la planète et son nouveau vecteur de croissance.