La prochaine visite à la mi-octobre à Washington de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye sera une opportunité pour discuter des moyens de dévelloper son initiative pour la paix en Asie du Nord-est.

C'est du moins ce qu'ont estimé d'anciens officiels de la Maison blanche au cours d'un colloque organisé hier par le Centre d'études internationales et stratégiques (CSIS) basé à Washington.

Evan Medeiros, un des conseillers chargés de l'Asie pour le Conseil de sécurité nationale de la Maison blanche a jugé très intéressante et créative l'initiative de Park pour la paix et la coopération en Asie du Nord-est. Il a notamment apprécié que la Corée du Sud ait pris cette initiative. 

En effet, cette initiative fait partie des politiques représentatives en matière de sécurité auxquelles s'attelle la chef de l'Etat, avec le processus de confiance dans la péninsule coréenne.

Toutefois, pour Medeiros, il y a encore des questions à éclaircir : par exemple, comment cette initiative est différente des pourparlers à six sur le programme nucléaire nord-coréen et si elle ne pourrait pas aggraver quelques unes des structures actuelles consacrées à la sécurité régionale.

De son côté, Kurt Campbell, l'ancien sous-secrétaire d'Etat américain en charge de l'Asie orientale et du Pacifique a souligné qu'il serait souhaitable pour Washington d'intervenir dès le départ dans cette initiative pour que la nouvelle entité chargée du dossier aille de pair au maximum avec d'autres organisations multinationales existantes et les objectifs de la sécurité.

Pour lui, c'est la Corée du Sud qui doit servir de levier dans la région et qui doit disposer également de toute la responsabilité du projet.