La présidente sud-coréenne Park Geun-Hye exhorte le Premier ministre japonais Shinzo Abe à trancher sur l’épineux dossier des femmes de réconfort de manière à soigner les blessures du passé. La locataire de la Maison bleue a tenu ces propos aujourd’hui lors d’une interview donnée à huit membres de l’Organisation des agences de presse de l’Asie-Pacifique (OANA).
 
Park a souligné que le temps pressait comme seulement 47 victimes sud-coréennes de l’esclavage sexuel sous le joug colonial nippon sont encore vivantes. Selon elle, démentir la responsabilité de cette atrocité perpétrée par l’armée impériale japonaise pendant la Seconde guerre mondiale reviendrait à léguer un lourd héritage historique à la future génération. Et d’ajouter que ceci ne correspond pas non plus à l’opinion universelle.
 
Concernant la Corée du Nord, la chef de l’Etat sud-coréen a estimé qu’un sommet intercoréen n’était pas à écarter en soulignant que toutes les formes de dialogue entre les deux Corées étaient envisageables. Pour Park Geun-hye, mais avant toute chose, Pyongyang devrait faire preuve de sincérité en mettant en œuvre les engagements pris avec Séoul. Elle a également affirmé que pour le moment, le gouvernement sud-coréen focalisera ses efforts sur les retrouvailles des familles séparées à travers des dialogues avec les autorités du Nord.