Le groupe consultatif pour l'accord de libre-échange entre la Corée du Sud et la Chine a tenu sa première réunion aujourd'hui à l'Assemblée nationale. Les députés des deux principaux camps politiques, le Saenuri au pouvoir et l’UDNP, la première formation d’opposition, ainsi que des responsables de six ministères se sont penchés sur les points litigieux de sa ratification.
 
Le président du comité politique du parti conservateur, Kim Jeong-hoon, y a vu un bon moyen de dynamiser l'économie sud-coréenne, notamment grâce aux quelque 53 000 nouveaux emplois qui en résulteraient. Il a appelé l’opposition à coopérer pour ratifier le dossier.
 
Mais pour son homologue de la formation de centre-gauche, Choi Jae-cheon, le Saenuri paraît se précipiter pour « se montrer fidèle à l'instruction de la présidente au détriment d'un examen approfondi du dossier ».
 
De son côté, le ministre sud-coréen de l'Industrie, du Commerce extérieur et de l'Energie, Yoon Sang-jick, a souligné la nécessité d’accélérer le rythme. Il y a urgence, selon lui, à boucler ce dossier pour que les industriels sud-coréens puissent profiter de ses effets avant la fin de cette année : des exportations dynamisées et des droits de douane plus bas sur le marché chinois. Du coup, Yoon a affiché sa volonté d'élaborer des mesures complémentaires au niveau gouvernemental.