La présidente sud-coréenne a manifesté sa volonté de rejoindre activement un nouveau système de lutte contre le changement climatique, en affirmant que la COP21 devrait déboucher coûte que coûte sur son inauguration.

Park Geun-hye en a fait part dans son discours prononcé lors de la 21e conférence des parties (COP21) de la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique qui s'est ouverte aujourd'hui à Paris. Du coup, elle a fait savoir que la Corée du Sud prendrait l'initiative de réduire les émissions de gaz à effet de serre par le biais de la nouvelle industrie de l'énergie.

Pour concrétiser cette initiative, la chef de l'Etat s'est engagée à inaugurer un marché de « prosommateur de l'électricité » qui consiste en des transactions d’énergie produite et stockée. Selon Park, la construction de bâtiments à énergie zéro sera désormais obligatoire de façon graduelle et les grandes usines se verront transformées en industries intelligentes. Dans la foulée, elle a promis d'inaugurer d'ici 2030 un nouveau marché de 100 000 milliards de wons (81 milliards d'euros) et de créer 500 000 emplois. Elle a également affirmé que le pays atteindrait spontanément son objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Par ailleurs, la présidente a affiché son intention de partager activement avec les pays en développement la nouvelle technologie et le modèle commercial telles que l'île indépendante d'énergie et la ferme intelligente.

En parallèle, Park Geun-hye a mis l'accent sur le marché du carbone dans le nouveau dispositif climatique. Par conséquent, elle a souligné que Séoul s'alignerait positivement sur les discussions portant sur la mise en place de ce marché, de concert avec les nations industrialisées et celles en développement, tout en mettant en valeur ses expériences sur l'échange des quotas d'émission.