L'Agence de la police métropolitaine de Séoul qui enquête sur les protestations violentes illicites a arrêté un manifestant dont le nom de famille est Lee, suspecté d'avoir conduit une protestation illégale lors du grand rassemblement du 14 novembre au cœur de Séoul.
 
Selon la police, Lee, 31 ans, le chef d'un syndicat de travailleurs à temps partiels a refusé de comparaître à une convocation et l'arrestation est ainsi survenue ce matin.
 
Actuellement, la police mène ses investigations auprès de 564 personnes impliquées dans ce rassemblement massif du mois dernier. Elles sont toutes soupçonnées d'avoir exercé des manifestations violentes dans le passé.
 
Dans le détail, huit personnes ont déjà été arrêtées, 113 manifestants ont été mis en accusation sans mandat d'arrêt et 435 autres doivent comparaître pour être interrogés.
 
Comme prévu, un second rassemblement d'envergure s'est déroulé aujourd'hui dans l'enceinte de la capitale malgré l'avertissement de la Police. 
 
Le comité national dit de Paek Nam-ki composé de 110 organisations progressistes s'est réuni cet après-midi sur la place de Séoul. Selon la police, on dénombre quelque 15 000 personnes alors que l'organisateur du rassemblement en comptabilise environ 50 000.  
 
Les contestataires s'opposent au plan du gouvernement sur le marché du travail et prient en même temps pour le rétablissement d'un manifestant qui est en état critique suite à des affrontements avec les forces de l’ordre lors du rassemblement précédent de novembre.