La police japonaise a interpellé hier un sud-Coréen soupçonné d’être à l’origine de l’explosion survenue le 23 novembre dernier au sanctuaire controversé de Yasukuni. Des investigations sont actuellement en cours à son encontre. De son côté, le suspect nommé Jeon, continue à nier en bloc son implication dans cette affaire.
 
Pourtant, les médias de l’archipel ont précipitamment révélé l’identité et même le visage du ressortissant en question. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a donc vivement protesté hier auprès de Tokyo. Ce dernier a répondu que son gouvernement n’en était pas responsable, la presse nippone avait agi unilatéralement.
 
La police japonaise met en avant comme preuve les traces d’ADN découvertes dans les toilettes du temple shintoïste de Tokyo ainsi que dans l’hôtel où logeait Jeon. Elle estime d’ailleurs hautement probable que les explosifs utilisés proviennent de la péninsule. Du coup, elle examine la possibilité de demander la coopération de la police sud-coréenne, afin de mener des perquisitions dans la résidence du suspect.