Les résultats de l'enquête conjointe entre Séoul et Washington concernant l'accident de livraison erronée d'anthrax vivant en Corée du Sud ont été rendus publics aujourd'hui.

L'équipe d'experts sud-coréens et américains a annoncé que les GIs américains stationnés au pays du Matin clair auraient livré à 15 reprises, entre 2009 et 2014, des échantillons de bactérie bacillus anthracis afin de mener des expérimentations et les auraient détruits une fois la mission accomplie.

Selon un responsable de l'équipe de travail, les Forces militaires américaines basées sur la péninsule mènent un programme de recherche en défense des armes biologiques baptisé « JUPITR » depuis 2013. Dans ce cadre, non seulement les échantillons d’anthrax mais également ceux de la peste auraient été introduits dans le pays. Il a cependant précisé que vu la quantité négligeable de ces derniers, ils ne peuvent pas avoir d'impact négatif sur la santé humaine.

L'introduction de ces échantillons n'avait jusque-là pas fait l'objet d’une déclaration à Séoul selon l'accord de statut des forces américaines en Corée du Sud (Sofa). Néanmoins, les deux parties se sont accordées pour améliorer la procédure d'échange d'information et de gestion des échantillons.

Par ailleurs, les deux alliés envisagent de renforcer leur système d'alerte précoce afin de prévenir les risques biologiques en provenance de la Corée du Nord en se basant sur les améliorations de la procédure de gestion du Sofa.