Les sondages sur les intentions de vote selon les circonscriptions électorales pour les élections législatives d'avril 2016 seront beaucoup plus encadrés. En effet, tout sondage ne pourra être publié et utilisé par les médias qu'à condition que le panel des sondés dépasse les 500 personnes.

La commission pour la délibération libre sur les enquêtes électorales, affiliée à la Commission nationale électorale (NEC), envisage de réviser ses critères sur les sondages d'opinion publique électorale dans le cadre de la loi sur les élections des fonctions publiques. Elle rendra public le 24 décembre les modifications dans son journal officiel.

Cette initiative fait suite aux voix qui s'étaient élevées. Jusqu'à présent, les sondages d'opinion en période électorale avaient été mis en question quant à la probité de leur résultat, du fait qu'il n'y a aucune limite à l'envergure de l'échantillon et à l'indice pondéré. 

Cette révision va chercher à mettre fin à la polémique selon laquelle un organisme de sondage pourrait chercher à générer un certain résultat ou une intention particulière en faveur d'un des candidats. Désormais, un coefficient pondérateur sera appliqué au sexe, à l'âge et au district électoral des votants et il sera compris entre 0,4 et 2,5.

Le projet de loi révisé en question prendra effet le 3 janvier 2016. Ceux qui violeront la nouvelle disposition pourront écoper d'une amende de 30 millions de wons, l'équivalent de 23 000 euros, au maximum.