L’armée sud-coréenne a récemment élaboré un concept opérationnel susceptible de frapper le premier son voisin du Nord en cas d’urgence. Le but est de faire face aux menaces nucléaire et balistique de Pyongyang.
 
Dans cette optique, les autorités militaires sud-coréennes et américaines ont mis en place un dispositif permettant de partager en temps réel les informations sur le lancement de projectiles de la Corée du Nord.
 
Séoul continuera de développer le concept des opérations 4D ; détecter, défendre, perturber et détruire). Celui-ci consiste à intercepter les missiles nord-coréens à la source si des signes de leur lancement contre le Sud sont détectés. Pour cela, il envisage de mettre en service les systèmes sud-coréens antimissiles « Kill Chain » et « KAMD », d’ici le milieu des années 2020.
 
Dans ce contexte, une manœuvre bisannuelle multilatérale de défense antimissile « Nimble Titan » aura lieu, début février aux Etats-Unis. L’armée sud-coréenne y participe depuis 2012 avec une vingtaine de pays alliés comme les Etats-Unis, le Japon, la Grande Bretagne et l’Australie.